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imprimer cette pageLa géobalade en 13 étapes :
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3.Aux Seiglières, la mémoire des grandes glaciations

Dans Uriage, dès que l'on arrive au premier rond-point, s'engager sur la route qui conduit à Chamrousse par les Seiglières. Elle s'élève rapidement en direction de Saint Martin d'Uriage. Elle va traverser des terrains attribués au Lias (Toarcien), puis aborder des formations glaciaires quaternaires, des formations largement développées sur ces contreforts de Belledonne, comme il apparaît sur la carte géologique simplifiée. En arrivant aux Seiglières, vers 1150 mètres d'altitude, on atteint la grande moraine latérale de Belledonne, dont le tracé est ponctué par une zone de marais. Cette moraine correspond sans doute à l'extension maximum des glaciers du Würm - la glaciation qui a précédé, celle du Riss, a laissé peu de traces dans ce secteur (cf. repères géochronologiques). A titre de comparaison, le glacier de l'Isère a atteint à cette époque le plateau de Saint Nizier du Moucherotte (aux Guillets, vers 1.000 m) et le plateau des Petites Roches (aux alentours de 1.000 m également), ce dont atteste la présence de blocs erratiques.

On peut s'arrêter un instant sur le parking des Seiglières et aller voir, à gauche, un peu en contrebas de la route, les étangs dits des “Marais Chauds”. Il s'agit de deux petites dépressions marécageuses, à la végétation particulière, qui ont semble-t-il pour origine des lentilles de glace ayant subsisté quelque temps après le retrait des grands glaciers, protégées qu'elles étaient par une couverture de petits blocs rocheux, selon le principe des glaciers rocheux.

On peut également prendre à droite la route forestière qui conduit au lieu-dit "le Marais" et y profiter d'un site champêtre fort paisible, que l'on entr'aperçoit sur le cliché ci-dessous.

moraine de Belledonne

L'étang du Marais, en lisière de la grande moraine latérale de Belledonne

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